Course à pied

Sport de prédilection très agréable à pratiquer en week-end ou durant les vacances scolaires par exemple, courir est l’un des sports les plus bénéfiques pour l’organisme. Il améliore tout d’abord le système cardiovasculaire en renforçant le coeur et en augmentant le nombre, la taille et l’élasticité des vaisseaux sanguins. Il développe également le volume pulmonaire et la masse osseuse. Résultat : après seulement quelques semaines d’entraînement, vous vous trouvez naturellement en meilleure condition physique. Côté humeur, le jogging améliore le bien-être du corps en général, en favorisant la sécrétion d’endorphines, ces fameuses hormones du bonheur…et côté ligne, il n’y a pas mieux : cette activité brûle plus de calories qu’aucun autre sport (environ 500 kcal par heure pour une course pratiquée à 10 km/h). En effet cet effort s’attaque directement aux réserves de graisse et galbe harmonieusement la silhouette. Enfin c’est un des sports les moins onéreux ( il vous faut surtout une bonne paire de baskets ) et vous pouvez courir n’importe où, n’importe quand, seule ou accompagnée. Le seul et plus important adage de ce sport c’est : persévérance et endurance ! 🙂

  • 1/ Faire un check-up:

Le jogging sollicite le coeur, mais aussi le dos, les tendons et les articulations. C’est pourquoi il est préférable de passer une visite médicale de routine avant de vous y mettre, surtout si vous avez arrêté le sport depuis longtemps et avez plus de 35 ans, si vous affichez plusieurs kilos en trop, si vous fumez, prenez la pilule ou êtes enceinte, ou encore si vous souffrez d’insuffisance veineuse ou de problèmes articulaires.

  • 2/ S’équiper correctement :

Le plus important est de vous procurer, en magasin spécialisé, une paire de chaussure running adaptée à vos pieds. Côté vêtements, pour pouvoir courir par tous les temps en n’ayant ni trop chaud, ni trop froid, misez sur les superpositions : à même la peau un soutient-gorge adapté au sport, un tee-shirt et un short en matière hydrofuge, laissant échapper la transpiration, par-dessus un gilet ou un sweat-shirt facile à nouer autour de la taille, et enfin un coupe-vent imperméable et aéré. S’il faiat beau, prévoyez également une casquette, de l’écran total et de bonne lunettes de soleil.

  • 3/ Bien adapter sa nourriture:

L’alimentation est une donnée importante quand on court. Il faut trouver le bon équilibre entre le ventre vide et le ventre plein. Pour être à l’aise, courez à distance des repas, en veillant à ce que la prise alimentaire précédente (petit déjeuner pour une coure de fin de mâtinée, déjeuner pour une course de fin d’après-midi et dîner pour une course le matin à jeun) contienne des féculents (pâtes, riz, pain, céréales…), princiipal carburant de l’organisme. En cas de coup de pompe durant la séance, prévoyez une boisson légèrement sucrée ou des fruits secs, riches en énergie immédiatement disponible. Et surtout n’oubliez pas de boire car le footing est un sport très déshydratant : deux à trois verres dans l’heure avant de partir, quelque  gorgées pendant l’effort et un à deux litres dans les heures qui suivent la course.

  • 4/ Ne pas négliger l’échauffement :

Toute sollicitation brusque se répercute sur l’organisme par des crampes, des courbatures, des tendinites, voire des blessures. Pour courir, comme pour toute autres activité sportive, il est indispensable de bien se préparer à l’effort. Rapide et progressif, l’échauffement a pour objectif d’augmenter la température corporelle et d’assouplir les muscles. Avant votre courses, marchez rapidement ou trottinez cinq à dix minutes, en limitant l’amplitude des mouvements, puis augmentez progressivement l’allure jusqu’à atteindre votre vitesse de croisière.

  • 5/ Trouver le bon rythme:

En matière de footing il n’existe pas de règles précises car courir reste un acte logique et intuitif. La bonne vitesse, la juste foulée et la meilleure sont celles avec lesquelles vous, vous vous sentez bien. Vous peinez? respirez profondément, relâchez vos muscles et déroulez les pieds, surtout ne forcez pas. Le mieux, en cas de souffrance physique réelle, est de ralentir le pas jusqu’à une marche rapide, de façon à récupérer et reprendre votre souffle.

De plus, et tous les coureurs le disent, les quinze à vingt premières minutes sont toujours plus difficiles. Les muscles, le coeur et les poumons ont besoin d’un peu de temps pour s’adapter à l’effort. Passé ce cap, le corps est physiquement et mentalement installé dans sa routine de course, et c’est là que l’organisme commence à sécréter les fameuses endorphines dont je vous parlais dans l’introduction, et qui favorisent le bien-être.

  • 6/ Récuper au calme:

Tout comme l’échauffement, la phase de récupération et d’étirement est indispensable et cruciale pour éviter les douleurs du lendemain. Pendant la course, les muscles produisent de l’acide lactique, substance responsable des courbatures. L’élimination de ces déchets nécessite un retour progressif au calme. Après votre course, prenez environ 5mn pour marcher calmement tout en contrôlant votre respiration. Faite également quelques étirrements doux mais ciblés : jambes, dos, biceps. Enfin, buvez beaucoup d’eau pour drainer les toxines, et prenez une douche chaude qui soulagera vos courbatures.