La préménopause, ou périménopause, est la période d’anarchie hormonale qui annonce l’arrêt définitif des cycles menstruels. Elle débute entre 40 et 50 ans, et dure de dix-huit mois à six ans, selon les femmes. Elle constitue un moment délicat, sur le plan du poids comme sur le plan psychique.
La préménopause peut aussi coïncider avec les premières douleurs arthrosiques, qui limitent l’activité physique, l’apparation d’un diabète, d’un excès de cholestérol ou d’une hypertension. Autant de bonnes raisons pour surveiller son alimentation et éliminer les éventuels excès.
- 1/ Les problèmes de poids
La préménopause est marquée par des variations de poids: 50% des femmes se plaignent de grossir, contre 4% qui affirment avoir perdu quelques kilos. De nombreux facteurs expliquent cette variation. La baisse des oestrogènes induit à la fois une perte de tonus (qui diminue les dépenses énergétiques) et une augmentation du LDL (mauvais) cholestérol. Elle peut aussi être à l’origine de pulsions alimentaires intermittentes.
Des facteurs psychologiques peuvent égalment conduire à une compensation par la nourriture: la préménopuase annonce en effet la fin de la fertilité, un tournant que beaucoup de femmes assimilent au début du troisième âge, de la vieillesse.
- 2/ Les besoins énergétiques
Les besoins sont identiques à ceux d’une jeune adulte si l’activité physique est maintenue. Selon votre poids et votre niveau d’activité, une ration quotidienne de 1800 à 2000 calories vous permettra de garder votre poids à un niveau stable.
Toutefois, même si vous ne prenez pas de poids, votre masse musculaire peut diminuer pendant la préménopause, au profit du tissu adipeux. Pour ne pas grossir, il faut naturellement contrôler vos apports caloriques, mais aussi conserver-voire augmenter- le niveau de votre dépense physique.
- 3/ Les besoins en nutriments
Les besoins en glucides, lipides et portéines sont comparables à ceux de l’adulte jeune, mais il faut être de plus en plus attentif à la qualité des nutriments. Le risque de maladie cardio-vasculaire est accru en raiso de l’augmentation du LDL cholestérol: évitez les graisses saturées (viandes, grasses, beurre et laitages gras, huiles pour friture) et privilégiez les graisses insaturées (huiles végétales).
- 4/ Les besoins en minéraux
Les besoins en minéraux ne sont pas modifiés, sauf si vos règles sont devenues plus longues et abondantes, en raison du risque d’anémie par carence en fer. Dans ce cas, un apport en fer est nécessaire, sous forme alimentaire (viande rouge, légumes secs) ou médicamenteuse.
L’apport en calcium doit resté élevé (1200 à 1500 mg par jour) pour freiner l’ostéoporose naturelle.
- 5/ Les antioxydants sont-ils utiles ?
La préménopause est la période idéale pour enrichir votre alimentation en antioxydants, ces molécules qui freinent le vieillissement des tissus en neutralisant les radicaux libres. Les plus connus sont la vitamine C et le bêtacarotène (précurseur de la vitamine A), qui abondent dans les fruits et les légumes frais, ainsi que la vitamine E (tocophérol), que l’on trouve dans les huiles et les graines végétales.
Il existen beaucoup d’autres antioxydants: le lycopène des tomates ou des pamplemousses, l’acide folique (vitamine B9), le glutathion, la quercétine des oignons ou du raisin noir , le coenzyme Q10 du soja.
Certains minéraux ont également une action antioxydante, tels le zinc et le sélénium. Les principales sources sont les fruits et légumes frais, les graines de céréales et les fruits secs, les poissons et les crustacés.
- (!) MON CONSEIL :
Ne vous laissez pas aller sous prétexte que votre ménopause est en vue! C’est une évolution normale de votre vie, pas une maladie. Vivez plainement votre âge, et restez dynamique !!! 😀
Je suis à l’approche de la ménopause et je me sens en super forme.Mon changement de nourriture et une bonne hygiène de vie en sont la preuve.
Merci pour tous ses renseignements.